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    MARRE des BOUCHES en CUL de DINDON !

    Le devoir de mémoire, pourquoi pas.
    Mais toute la mémoire !
    L’heure est venue pour les puissants de faire repentance.
    Dans le cas contraire, nous serons dans l’obligation de constater que pour eux, l’égalité n’existe pas…!

    On va leur en donner, de la mémoire.!!

    Parlons de cette fillette de treize ans, fille de présumés « collabos » qui fut violée collectivement sous les yeux de ses parents par une bande d’ordures à brassard FTP (pléonasme).

    Parlons des colis de la Croix Rouge pillés par les FTP
    (habitude communiste, l’Arbeitstatistik faisait pareil à Buchenwald).

    Parlons des tortures infligés aux prisonniers (et aux prisonnières) dont René Château donne une pâle idée dans son livre L’Age de Caïn.

    Deux chiffres, deux chiffres seulement :
    Français exécutés par les Allemands de 1940 à 1944 :
    29.775.
    Français exécutés par les gaulcheviques en six mois : 97.000…

    Femmes tondues, violées, empalées.. souvent accusées à tort !
    DELATIONS MULTIPLES du BEAU PEUPLE de FRANCE !
    BAFOUILLES, LETTRES d'ACCUSATIONS ! dans les COMMISSARIATS.. via KOMMANDANTUR !! mais CHUT !

     


    les RAFLEURS du PETIT MATIN !!
    BEAUCOUP

    ont porté le BRASSARD TRICOLORE à la LIBE !
    juste après !

    BANDE de SALAUDS !

     

     

     


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  • Espionne, pas vraiment.

    Mais agent au service de l'Allemagne nazie, sûrement.

    C'est ce qu'affirme Hal Vaughan dans une biographie

    qui paraît aux États-Unis. "

     

    Article paru dans le "Nouvel Observateur" du 25 août 2011

     

    La jaquette est blanche, bordée de noir, et le titre, écrit dans une typographie plus familière des parfumeurs que des libraires : le livre reprend l'habillage chic et classique de l'emballage de la plus connue des fragrances, le N°5. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Ce qu'il renferme a une curieuse odeur, qui a le soufre pour note de tête.

     

     

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    Declassified, archival documents unearthed by biographer Hal Vaughan reveal that the French Préfecture de Police had a document on Chanel in which she was described as "Couturier and perfumer. Pseudonym: Westminster. Agent reference: F 7124. Signalled as suspect in the file" (Pseudonyme: Westminster. Indicatif d'agent: F 7124. Signalée comme suspecte au fichier).[80][81] For Vaughan, this was a piece of revelatory information linking Chanel to German intelligence operations. Anti-Nazi activist Serge Klarsfeld declared, "It is not because Chanel had a spy number that she was necessarily personally implicated. Some informers had numbers without being aware of it." ("Ce n'est pas parce que Coco Chanel avait un numéro d'espion qu'elle était nécessairement impliquée personnellement. Certains indicateurs avaient des numéros sans le savoir"). ( ARTICLE WIKIPEDIA - version Anglaise )

    Vaughan establishes that Chanel

     

    committed herself to the German cause as early as 1941 and worked for General Walter Schellenberg, chief of SS intelligence At the end of the war, Schellenberg was tried by the Nuremberg Military Tribunal, and sentenced to six years imprisonment for war crimes. He was released in 1951 owing to incurable liver disease and took refuge in Italy. Chanel paid for Schellenberg's medical care and living expenses, financially supported his wife and family, and paid for Schellenberg's funeral upon his death in 1952

     

     

    Operation Modellhut

    In 1943, Chanel traveled to Berlin with her lover, Baron Hans Gunther von Dincklage, an Abwehr spy, to meet with SS Reichsführer Heinrich Himmler to formulate strategy.[3] In late 1943 or early 1944, Chanel and her SS master, Schellenberg, devised a plan to get a request to Britain to consider a separate peace to be negotiated by the SS. When interrogated by British intelligence at war's end, Schellenberg maintained that Chanel was "a person who knew Churchill sufficiently to undertake political negotiations with him".[84] For this mission, namedOperation Modellhut ("Model Hat"), they also recruited Vera Bate Lombardi. Count Joseph von Ledebur-Wicheln, a Nazi agent who defected to the British Secret Service in 1944, recalled a meeting he had with Dincklage in early 1943, in which the baron had suggested including Lombardi as a courier. Dincklage purportedly said, "The Abwehr had first to bring to France a young Italian woman [Lombardi] Coco Chanel was attached to because of her lesbian vices…"[85]

    Unaware of the machinations of Schellenberg and Chanel, Lombardi was led to believe that the forthcoming journey to Spain would be a business trip exploring the potential for establishing the Chanel couture in Madrid. Lombardi acted as intermediary, delivering a letter written by Chanel to Winston Churchill, to be forwarded to him via the British embassy in Madrid.[86] Schellenberg's SS liaison officer, Captain Walter Kutschmann, acted as bagman, "told to deliver a large sum of money to Chanel in Madrid".[87] Ultimately, the mission proved a failure for the Germans. British intelligence files reveal that the plan collapsed after Lombardi, on arrival in Madrid, proceeded to denounce Chanel and others to the British embassy as Nazi spies.[8

    ( ARTICLE WIKIPEDIA - version Anglaise )

     

     

     

     

    ”Coucher avec l'ennemi. La guerre secrète de Coco Chanel” est un pavé lancé dans la vitrine de l'illustre maison Chanel. L'ouvrage est sorti le 16 août aux Etats-Unis, il n'existe qu'en anglais, mais ses révélations ont déjà fait le tour du monde.

     

     

     


     

    Son auteur, l'Américain Hal Vaughan, en est sûr : la grande couturière, la reine des créatrices françaises, l'impératrice Chanel était en fait un agent nazi ! Avec un indicatif, F 7124, et un pseudonyme, Westminster.

     

     

     

    Coco, nouvelle Mata Hari ?

     

     

    ”Elle était un agent, pas une espionne, nuance l'auteur. 

    Her secret identity “Abwehr Agent 7124, code name “Westminster” 

     

     

    Coco Chanel, agent de l'Allemagne nazie

     

     

    Une espionne prend des photos, remet des documents.

    Chanel, elle, a rempli des missions.

    Elle était par ailleurs antisémite et anticommuniste.”

     

     

    Pour Hal Vaughan qui vient de publier au Etats-Unis, "Coucher avec l'ennemi. la guerre secrète de Coco Chanel", la grande couturière était en fait un agent nazi. (François Mori-Sipa)

     

    L'homme connaît bien son sujet.

    Agent secret, cet ancien diplomate américain et journaliste de 84 ans l'a lui-même été pendant la Guerre froide.

    Ces trois dernières années, il s'est plongé dans les archives déclassifiées de la police française, a aussi consulté des archives anglaises, italiennes et américaines et, enfin, a fouillé dans les documents allemands.

     

    Exhumant des pièces inédites.

    Il en a reproduit certaines dans son livre,

     

    comme cette fiche de la Préfecture de Police de Paris

    (voir photo ci-dessous),

    émaillée de fautes d'orthographe, sur laquelle Chanel est écrit

    ”Chasnel” et Westminster, ”Wesminster”. ”Chasnel Gabrielle”

    y est déclarée ”signalée comme suspecte au fichier”.

     

     

    coco chanel
    Fiche tirée des archives de la police nationale où apparaît le pseudonyme de Coco Chanel, "Wesminster". (DR)

     

     

     

    Coco’s  “Operation Modellhut” trip to Berlin in 1943 was for the purpose to meet and strategize with SS Reichsführer, Heinrich Himmler, head of the Gestapi, one of the most powerful men in Nazi Germany and ‘one of the persons most directly responsible for the Holocaust’.

    Together with Coco’s SS master, Schellenberg, they’re believed to have come up with a plan to pressure Britain to end hostilities with Germany by using an intermediary to deliver a letter from Chanel to Winston Churchill, via the British embassy in Madrid. It’s unclear why the Nazis thought a letter from Chanel could end their war with the British, but something tells me there may have been a much deeper and sinister plan in the works.

    It’s also worth mentioning that records reveal an SS officer was ordered to “deliver a large sum of money to Chanel in Madrid.”  What exactly this money was intended for remains a mystery because the mission ultimately failed.

     

     

    Cinquante-sept biographies de l'élégante sont déjà parues, mais aucune ne poussait les révélations aussi loin que celle d'Hal Vaughan.

     

    Pas même celle d'Edmonde Charles-Roux,”l'Irrégulière ou mon itinéraire Chanel” (2), qui fit pourtant date à sa parution en 1974.

     

    Désormais nonagénaire, cette ancienne résistante, détentrice de la Croix de guerre, a fréquenté la couturière pendant vingt-cinq ans.

     

    De cette longue amitié, elle a tiré un portrait incisif de ”l'irréductible” Chanel.

     

    Cette bio retrace l'itinéraire d'une fillette pauvre, née en 1883, orpheline de mère à 12 ans et placée dans une abbaye par son père. De simple petite main, singulièrement douée, la jeune femme deviendra la créatrice la plus novatrice de la première moitié du XXe siècle.

     

    Une mondaine qui flirte avec le gratin

     

    La Gabrielle Chanel que Charles-Roux dépeint est une élégante sertie de bijoux, une mondaine qui flirte avec le gratin et couche dans les plus beaux draps.

     

     

     Coco Chanel with Serge Lifar, the principal dancer of Diaghilev’s Ballets Russes during its final years in the late 1920’s.  black and white vintage fashion photo:

    Serge LIFAR, ami de Coco et collabo

     

     

    Coco dîne avec Picasso, dessine des costumes de théâtre

    pour Cocteau,se lie d'amitié avec l'écrivain Paul Morand.

     

     

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    Partage un temps la vie du duc de Westminster, plus grosse fortune d'Angleterre. Fait des parties de pêche avec Winston Churchill, leur ami commun.

     

    Vit quasi à demeure au Ritz, même réquisitionné par l'occupant.

     

    collaboration de Chanel, recrutée officiellement comme agent par les services de renseignement de l'armée allemande dès 1940.

    Et succombe, à 58 ans, pour un feu follet de treize ans son cadet, le baron Hans Günther von Dincklage, dit”Spatz” (moineau).

     

     

     

    Coco Chanel & Serge Lifar (1937) #CocoChanel Visit espritdegabrielle.com | L'héritage de Coco Chanel #espritdegabrielle:

     

     

     

    Coco Chanel fait la connaissance du baron von Dincklage, dit "Spatz" (moineau), vers le milieu des années 30. (Sipa)

     

    Car Chanel est une seconde Arletty : son cœur est français mais son cul, international. Ses ex, Boy Capel et Westminster, étaient anglais ; Dincklage, lui, est allemand.

     

     

    Sauf qu'ARLETTY n'a jamais fait de mal à ses compatriotes ! elle était amoureuse de son allemand,

    et ont continué leur idylle après la guerre .

     

    De mère anglaise, certes. Coco frôle la soixantaine, elle est seule. Il est jeune et beau : elle ne va pas lui demander ses papiers ! Mais, en temps de guerre, il ne fait pas bon s'allonger avec l'occupant, fût-il d'une distinction toute britannique.

     

    "Le gigolo de Mademoiselle Chanel", un petit espion de salon ?

     

    Cette collaboration horizontale de Coco est archiconnue.

     

    Le pedigree de son amant Dincklage l'était moins.

     

    ”C'est un petit espion de salon”,

    dit Edmonde Charles-Roux. Un bellâtre chic et polyglotte

    qui va devenir ”le gigolo de mademoiselle Chanel”.

     

    Mais pour Hal Vaughan,Dincklage est bien davantage.

     

    ”C'est un espion pour le compte de l'Abwehr

     

    [NDLR : le service de renseignements de l'armée allemande qui, à partir de l'arrivée au pouvoir de Hitler, se trouvera fréquemment en concurrence avec la Gestapo], affirme-t-il. Il va diriger un réseau depuis Toulon à partir de 1929.”

    Rien d'un amateur, donc.

     

    Chanel fait sa connaissance vers le milieu des années 1930.

     

    C'est quand ils deviennent amants, en 1940, que le ”moineau” embringue le ”cygne noir", selon le mot de Cocteau.

     

    D'après Vaughan, et c'est là son principal scoop, Coco mène à bien sa première mission dès 1941.

     

    ”Elle est chargée d'introduire en Espagne le Français Louis de Vaufreland, un espion au service des nazis.”

     

    En 1949, Vaufreland sera condamné à six ans de prison pour intelligence avec l'ennemi.

     

    Chanel espère récupérer sa maison de parfums

     

    Quelles auraient été les motivations de Coco Chanel ?

     

    ”Au départ, obtenir que son neveu [André Palasse, alors prisonnier en Allemagne] soit relâché ; il l'a été après cette première mission, précise Vaughan.

     

     

    Ensuite, en échange de sa collaboration, Chanel espère récupérer sa maison de parfums, qu'elle avait en grande partie cédée aux frères Wertheimer [de confession juive, alors réfugiés aux Etats-Unis].

     

    Mais elle échoue.

     

    En 1943, c'est la perspective d'arrêter l'avancée des Soviétiques, dont elle avait une peur bleue, qui va la motiver pour se lancer dans une nouvelle opération en Espagne.”

     

     

     Source: http://reneeashleybaker.wordpress.com

     

     

    For a seventy percent share of the company, the Wertheimers agreed to provide full financing for production, marketing and distribution of Chanel No. 5.

     

     

     

     

    Théophile Bader was given a twenty percent share.

    For ten percent of the stock, Chanel licensed her name to “Parfums Chanel” and removed herself from involvement in all business operations

     

     Ultimately displeased with the arrangement, Chanel worked for more than twenty years to gain full control of “Parfums Chanel.”

     

    In 1935, Chanel instigated a lawsuit against the Wertheimers, which proved unsuccessfu

     

     

     

    L'affaire, rocambolesque, est connue sous le nom de code ”Modellhut”

    ou... ”chapeau de couture” !

     

    C'est Edmonde Charles-Roux qui, il y a trente-sept ans, l'a révélée.

     

    Hal Vaughan en détaille, lui, les tenants et les aboutissants.

     

    ”Modellhut” se déroule à la toute fin de l'année 1943.

     

    Le IIIe Reich est menacé :

    à l'Est, il a perdu la bataille de Stalingrad contre les Soviétiques ;

    au Sud, les Alliés ont débarqué en Afrique du Nord.

     

    Des dignitaires allemands commencent à douter de la victoire de l'Axe, tandis qu'une partie de la bonne société britannique en a assez ”du sang et des larmes” promis par Churchill en mai 1940. Ils pourraient trouver un terrain d'entente.

     

    Et, enfin, signer une paix séparée entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne.

     

     

    De Berlin à Madrid, Coco en émissaire de la paix ?

    Selon Charles-Roux, cette idée traverse aussi la tête de Gabrielle Chanel.

     

    L'impétueuse va s'engager dans des démarches qui la mèneront de Berlin à Madrid.

     

    Coco, en émissaire de la paix ?

     

    ”Cette tentative peut paraître ridicule aujourd'hui, explique Henry Gidel, biographe de Chanel (3). Mais à l'époque, des diplomates, des hommes politiques, bien des gens beaucoup moins connus qu'elle, ont aussi œuvré dans ce sens.

     

    Ca ne témoigne pas moins d'un certain toupet !”

     

    Fin 1943, Coco et son amant Dincklage rencontrent donc à Berlin le général Walter Schellenberg, chef du service de renseignements de la SS, juste sous les ordres de Himmler.

     

    Schellenberg fait partie de ces officiers inquiets de l'issue de la guerre.

     

    Il voit en Chanel une excellente entremetteuse.

     

    Et la charge de se rendre à Madrid afin d'y rencontrer l'ambassadeur britannique Hoare, une de ses nombreuses relations.

     

    Le but ?

     

    Lui remettre une lettre destinée à Churchill, dans laquelle elle tentera de le persuader de signer la paix.

     

     

    L'opération "Modelhut" fera chou blanc

     

    Cette missive n'a jamais été retrouvée. Vaughan publie en revanche le visa pour l'Espagne délivré à Chanel le 17 décembre 1943, sur ordre de Karl Bömelburg.

     

    Rien moins que le chef de la Gestapo en France ! Selon Vaughan toujours,

    Chanel n'y va pas seule :

     

    Dincklage l'accompagne.

     

    En chemin, l'espion rencontre à Hendaye le responsable SS de la police aux frontières, Walter Kutschmann.Kutschmann, impliqué dans des massacres de Juifs polonais en 1941 et 1942... Pour étayer cette révélation, Vaughan cite un rapport secret des archives nationales préparé par le conseiller politique américain sur les criminels de guerre nazis, daté du 27 décembre 1946.

     

    On y lit que Kutschmann ”avait été choisi par Schellenberg pour [...] délivrer une importante somme d'argent à Mademoiselle Chanel à Madrid”.

     

     

     COCO CHANEL et son ami allemand après la guerre 

     

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    Frais de mission ou émoluments” Impossible de savoir”, reconnaît l'auteur. Quoi qu'il en soit, l'opération ”Modellhut” fera chou blanc.

     

    Bisexuelle, droguée et maîtresse épisodique de Dali

     

    Coco émissaire, intermédiaire, ou véritable agent ?

     

    Face à ces accusations, la maison Chanel a réagi en invoquant

    la ”part de mystère” de sa fondatrice.

     

    Tout en niant farouchement son antisémitisme.

     

    Comment expliquer, sinon, qu'elle ait pu fréquenter les Rothschild ?

     

    Qu'elle ait fait affaire en 1923 avec les frères Wertheimer à qui,

    malgré des hauts et des bas, elle cédera finalement tout l'empire ?

     

    C'est que, pour Chanel, il y a juif et juif.

     

    ”Les grands juifs, les Israélites et le youpin”,

    aurait-elle dit, selon sa biographe Justine Picardie .

     

    Et business is business. Bientôt, la maison va devoir essuyer

    d'autres accusations : une nouvelle biographie américaine à venir  

    la présente comme bisexuelle, droguée et la maîtresse épisodique de Dali.

     

    Eléments que Vaughan mentionne sans s'y arrêter.

     

    Le ”cygne noir” garde encore sa part d'ombre.

     

     

     

     

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20110824.OBS9081/coco-chanel-agent-de-l-allemagne-nazie.html

     Afficher l'image d'origine

     

     Le livre choc sur Coco Chanel

    Elle a incarné l'élégance française, révolutionné l'image de la femme, donné son nom à la plus prestigieuse maison de couture.

     

    Mais derrière la légende, Coco Chanel a laissé dans son sillage un parfum de scandale.


    Au-delà d'un certain antisémitisme dont elle ne se cachait guère, il manquait une pièce maîtresse au puzzle de sa vie.


    S'appuyant sur des archives récemment déclassifiées, l'américain Hal Vaughan, ancien diplomate et écrivain, lève les ultimes zones d'ombre en révélant les preuves de la collaboration de Chanel, recrutée officiellement comme agent par les services de renseignement de l'armée allemande dès 1940.

     

     


    La créatrice entretient alors une relation passionnelle avec le baron Hans Günther von Dincklage, un espion nazi de haut rang, longtemps considéré à tort comme un play-boy inoffensif, et fréquente assidûment une petite bande de collaborateurs fort actifs.


    Recréant à merveille l'atmosphère du Tout-Paris de l'époque, cette biographie explosive éclaire d'un jour nouveau la personnalité insaisissable d'une femme dont le génie provocateur n'a pas fini de fasciner.

     

     

     

     


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    Joanovici Joseph

     

    Joseph Joanovici, également orthographié Joinovici

     

    (20 février 1905, Kichinev - 7 février 1965, Clichy)

     

    est un ferrailleur français d'origine juive roumaine, fournisseur de métal pour les Nazis, mais également pourvoyeur de la Résistance, et possible

    agent du Komintern soviétique pendant l'Occupation.

     

     

    Ses activités le rendront milliardaire, mais en 1949 il sera condamné pour collaboration à 5 ans de prison.

     

    Libéré sous conditions, il tentera vainement de s'installer en Israël avant de retourner derrière les barreaux.

     

    Il retrouve sa liberté en mai 1962 en raison de son état de santé et meurt ruiné le 7 février 1965. Né en Bessarabie à Kichinev (actuelle Chişinău) officiellement le 20 février 1905 (mais il est possible qu’il ait triché sur son âge) de parents tués peu après dans un pogrom

     

    (mais il se peut que ce soit faux), Joseph Joanovici arrive en France en 1925 et, bien qu’illettré, par son travail et sa gouaille devient Monsieur Joseph, un ferrailleur réputé à Clichy en banlieue parisienne.

     

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    Lorsqu'éclate la Seconde Guerre mondiale, le ferrailleur comprend qu’étant juif, il aura besoin de « protection » et que les Allemands vont avoir besoin de gens pour leur vendre du métal, le nerf de la guerre.

     

    Il fait ainsi fortune pendant les quatre ans de l'Occupation, argent qui lui sert à entretenir de nombreuses hautes relations de tous les bords.

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    Il fournit les Nazis, la Résistance, et peut-être aussi le renseignement soviétique. On dit que lors d'un diner, Henri Lafont, chef de la Gestapo française lui lance

     

    « Après tout, Joseph, tu n'es qu'un sale youpin ! ».

     

    Joanovici aurait alors levé sa coupe de champagne et répliqué:

     

    « Ça coûte combien pour ne plus l'être, Hauptsturmführer ? ».

     

    La DST affirmera avoir eu en sa possession une fiche allemande l'immatriculant comme agent de la Gestapo.

     

     

    Lors de la Libération, il finance certains réseaux de la Résistance, comme le mouvement « Honneur de la police », ainsi que des groupements communistes.

     

    Il dénonce de plus les membres de la Gestapo française qu'il connait, permettant l’arrestation de Pierre Bonny et d’Henri Lafont le 31 août 1944 dans une ferme de Seine-et-Marne.

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    Apprenant qui l'a dénoncé, Lafont aurait eu ce mot :

     

    « Pour une fois que Joano donne quelque chose ! »

     

    Il sera plusieurs fois arrêté, et interrogé sur ses affaires avec les nazis; il est toujours relâché. Roger Wybot, alors directeur de la DST, affirme qu'il est protégé par la préfecture de police.

     

     

    Le 5 mars 1947, alors que la DST tente de l'interpeler à la préfecture de police même, des complicités internes l'aident à échapper aux enquêteurs et à partir à l'étranger. Il s'en suivra une purge, qui touchera jusqu'au préfet Charles Luizet, alors qu'il était remplacé pour cause de maladie.

     

    Joseph Joanovici revient en France se livrer à la police : il prépare un faux rendez-vous à Phalsbourg pour le 26 novembre 1947, mais se rend directement à la préfecture de Paris, pour éviter d'être arrêté par la DST au lieu de la police.

     

     

     

     

     

     

     

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    En 1949, lors de son procès mené sans zèle excessif, et avec des annonces contradictoires (s'il a collaboré, il a aussi armé la Résistance), il aurait dit « Je n'étais pas vendu aux Allemands puisque c'était moi qui les payais ». Joanovici écope de cinq ans de prison, mais est libéré en 1952.

     

     

     

     

     

     

    La France tente de l'expulser du territoire, puisqu'il s'est présenté comme Soviétique, puis Roumain, mais aucun pays n'accepte de le recevoir.

     

     

     

     

     

    Assigné à résidence à Mende, il tente de reconstruire ses affaires, mais poursuivi par le fisc, il se lance en octobre 1957 dans une cavale qui le conduit à Haïfa via Genève et Casablanca.

     

     

     

     

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    À cause de son passé de collaborateur nazi, il sera expulsé d'Israël

     

    (il est avec Robert Soblen et Meyer Lansky l'un des trois seuls juifs à qui Israël refusa d'appliquer la loi du retour, en vertu de laquelle la citoyenneté israélienne est accordée à tout juif qui s'installe sur son sol).

     

     

    Il meurt ruiné en 1965.

     

     

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    Joseph Joanovici, assigné à résidence à Mende, était bien présent dans la presse de l'époque.

    Une chose est sûre, la présence de Joseph Joanovici n’est pas passée inaperçue en Lozère. Surtout pas dans la presse.

     

    Plusieurs médias ont ainsi fait le déplacement pour voir comment vivait cet homme controversé.

    À l’époque, Midi Libre faisait d’ailleurs ses choux gras de la présence de “Joino” dans la cité. Extraits : "M. Joseph a une vie relativement simple. Il prend généralement un repas avec sa fidèle Lucie dans un petit salon (...) de l’hôtel de Paris (...) Mais quand il a des invités - et c’est par dizaines qu’on les compte -, il les traite volontiers au champagne. Avec ses résidences, ses voitures et ses notes de téléphone, Joino dépense facilement 50 000 F par jour (...) La vie lui plaît dans la (...) région du Gévaudan, et il ne semble pas qu’il songe à s’échapper, risquant ainsi trois ans de prison", écrivait Jean Bedel dans nos colonnes à l’époque.

    Une belle cote de popularité

    Une note des RG dit que d’après un correspondant de Midi Libre, "les articles parus dans les colonnes lozériennes ont suscité une recrudescence de demandes. On peut s’attendre dans les prochains jours à une série d’articles exploitant l’intérêt suscité par la personnalité Joinovici."

    Surnommé "la nouvelle bête du Gévaudan" dans Midi Libre, Joanovici bénéficie toutefois d’une belle cote de popularité. À tel point que le maire de Mende, Jean Mazel, "se félicitait du pôle d’attraction que représentait Monsieur Joseph tandis qu’à Langogne, les hôteliers ne cessaient d’intriguer auprès du préfet afin d’obtenir pour Joanovici l'’autorisation de venir s’installer dans leur cité", écrit André Goldschmitt dans son ouvrage L'’Affaire Joinovici.

     

     

    http://www.midilibre.fr/2013/02/01/la-nouvelle-bete-du-gevaudan-faisait-les-gros-titres-des-journaux,636793.php

     

     

    http://la-loupe.over-blog.net/article-joanovici-joseph-43469909.html


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